Père Charles Mallard-C’est l’heure de se réveiller

homélie 2

C’est l’heure de se réveiller

30 Novembre 2025

1° dimanche de l’Avent – année A

Is 2,1-5 ; Ps 121 ; Rm 13,11-14 ; Mt 24,37-44

L’année liturgique a quelque chose d’un peu mystérieux, d’un peu caché. Elle n’est pas comme l’année scolaire qui reprend par la reprise des activités courantes après un temps de vacances. Elle n’est pas non plus comme l’année civile qui recommence avec les rétrospectives et les prévisions, rythmée par les vœux, les lendemains de réveillon et les changements de calendrier. Non, l’année liturgique recommence sans bruit, sans tambour ni trompettes … et même plutôt avec une certaine d’austérité de la célébration dominicale.

L’année liturgique commence discrètement, avec juste une invitation pressante mais délicate de la Parole de Dieu : « C’est le moment, l’heure est venue de sortir de votre sommeil » disait saint Paul. Le temps de l’Avent, c’est un peu comme le début de la journée, aussi peu glamour qu’un réveil, mais tout autant indispensable. Ainsi, nous avons quatre semaines pour réveiller notre vie spirituelle et nous préparer à la venue du Seigneur.

C’est le moment, l’heure est venue de sortir de la torpeur des routines et des habitudes pour réveiller notre foi. C’est le moment d’ouvrir les yeux pour marcher à la lumière du Seigneur, comme invitait l’oracle d’Isaïe. Réveiller notre foi, c’est être attentif à la présence de Dieu qui ne s’impose pas si on ne la regarde pas. « On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux » disait le renard au petit prince. Le temps de l’Avent est celui où l’on s’efforce de regarder l’essentiel avec les yeux de la foi, éclairés par la lumière du Christ. C’est pourquoi il est important pendant ce temps, de ne pas se laisser étourdir par les scintillements de la fête, mais de plonger plus résolument dans la prière. Dans le brouhaha de la vie, le silence de la prière nous réveille pour que nous puissions entendre le murmure de la brise légère où Dieu nous attend.

C’est le moment, l’heure est venue aussi de réveiller l’espérance assoupie par la monotonie du temps qui passe. Même si cette année jubilaire nous a rappelé l’importance de l’espérance, il ne faudrait que cela reste une idée qui s’estompe dans la nuit de l’hiver. C’est le moment d’ouvrir les yeux sur la venue du Seigneur pour éviter de nous laisser surprendre. Comme au temps de Noé, l’un est pris et l’autre laissé, tous les deux faisaient la même chose, mais l’un était prêt, l’autre ne l’était pas. Et ce qui nous prépare, qui réveille notre attente, c’est le rappel des promesses. Le temps de l’Avent est celui où l’on s’attache un peu plus et un peu mieux à la Parole de Dieu, cette parole qui nous prépare à la vie éternelle. Prenons les moyens de goûter la Parole, en lui consacrant un peu plus de temps, pour lire ou relire un livre de la Bible, pour méditer l’évangile ou la lecture de la messe du jour.

C’est le moment, l’heure est venue encore de secouer la somnolence de la charité, de réveiller notre cœur pour qu’il brûle de ce feu que rien ne peut éteindre. Certes les fêtes et leur cortège de cadeaux ne risquent pas de nous faire oublier ceux que nous aimons, mais le danger est grand de délaisser ceux que nous n’aimons pas assez. Le temps de l’Avent est aussi un temps de conversion où nous nous efforçons de revêtir le Seigneur Jésus Christ. « Rejetant les œuvres des ténèbres, revêtons-nous des armes de la lumière ». Il s’agit bien de changer des choses de nos vies, de se débarrasser des miasmes de l’égoïsme et de la mesquinerie, pour que par le partage et l’engagement, nous puissions faire briller, là où nous sommes, la lumière qui nous guide et vivre ainsi aux dimensions du cœur de Dieu.

Oui le temps de l’Avent est un temps de réveil, un temps pour réveiller en nous la foi par la prière, l’espérance par la Parole de Dieu, la charité par le partage. Ne laissons pas la douce quiétude des rêves nous détourner de l’œuvre pour laquelle le Seigneur nous a choisis, mais préparons-nous à la plénitude de la rencontre que nous célébrerons au jour de Noël.

Que le Vierge Marie, Avocate des Toulonnais, nous aide à entendre cette parole et à la mettre en pratique. Elle qui est l’Etoile du Matin qu’elle nous apprenne à nous tourner vers la Lumière du monde. Elle qui est la Vierge de l’Espérance, qu’elle nous rende attentifs à la Promesse de la vie éternelle. Elle qui est la Mère du bel amour, qu’elle nous accompagne au long des jours pour que jaillisse en nous la source d’eau vive dès maintenant et pour les siècles des siècles.

Publié le 30 novembre 2025

Père Charles Mallard-C’est l’heure de se réveiller

C’est l’heure de se réveiller

30 Novembre 2025

1° dimanche de l’Avent – année A

Is 2,1-5 ; Ps 121 ; Rm 13,11-14 ; Mt 24,37-44

L’année liturgique a quelque chose d’un peu mystérieux, d’un peu caché. Elle n’est pas comme l’année scolaire qui reprend par la reprise des activités courantes après un temps de vacances. Elle n’est pas non plus comme l’année civile qui recommence avec les rétrospectives et les prévisions, rythmée par les vœux, les lendemains de réveillon et les changements de calendrier. Non, l’année liturgique recommence sans bruit, sans tambour ni trompettes … et même plutôt avec une certaine d’austérité de la célébration dominicale.

L’année liturgique commence discrètement, avec juste une invitation pressante mais délicate de la Parole de Dieu : « C’est le moment, l’heure est venue de sortir de votre sommeil » disait saint Paul. Le temps de l’Avent, c’est un peu comme le début de la journée, aussi peu glamour qu’un réveil, mais tout autant indispensable. Ainsi, nous avons quatre semaines pour réveiller notre vie spirituelle et nous préparer à la venue du Seigneur.

C’est le moment, l’heure est venue de sortir de la torpeur des routines et des habitudes pour réveiller notre foi. C’est le moment d’ouvrir les yeux pour marcher à la lumière du Seigneur, comme invitait l’oracle d’Isaïe. Réveiller notre foi, c’est être attentif à la présence de Dieu qui ne s’impose pas si on ne la regarde pas. « On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux » disait le renard au petit prince. Le temps de l’Avent est celui où l’on s’efforce de regarder l’essentiel avec les yeux de la foi, éclairés par la lumière du Christ. C’est pourquoi il est important pendant ce temps, de ne pas se laisser étourdir par les scintillements de la fête, mais de plonger plus résolument dans la prière. Dans le brouhaha de la vie, le silence de la prière nous réveille pour que nous puissions entendre le murmure de la brise légère où Dieu nous attend.

C’est le moment, l’heure est venue aussi de réveiller l’espérance assoupie par la monotonie du temps qui passe. Même si cette année jubilaire nous a rappelé l’importance de l’espérance, il ne faudrait que cela reste une idée qui s’estompe dans la nuit de l’hiver. C’est le moment d’ouvrir les yeux sur la venue du Seigneur pour éviter de nous laisser surprendre. Comme au temps de Noé, l’un est pris et l’autre laissé, tous les deux faisaient la même chose, mais l’un était prêt, l’autre ne l’était pas. Et ce qui nous prépare, qui réveille notre attente, c’est le rappel des promesses. Le temps de l’Avent est celui où l’on s’attache un peu plus et un peu mieux à la Parole de Dieu, cette parole qui nous prépare à la vie éternelle. Prenons les moyens de goûter la Parole, en lui consacrant un peu plus de temps, pour lire ou relire un livre de la Bible, pour méditer l’évangile ou la lecture de la messe du jour.

C’est le moment, l’heure est venue encore de secouer la somnolence de la charité, de réveiller notre cœur pour qu’il brûle de ce feu que rien ne peut éteindre. Certes les fêtes et leur cortège de cadeaux ne risquent pas de nous faire oublier ceux que nous aimons, mais le danger est grand de délaisser ceux que nous n’aimons pas assez. Le temps de l’Avent est aussi un temps de conversion où nous nous efforçons de revêtir le Seigneur Jésus Christ. « Rejetant les œuvres des ténèbres, revêtons-nous des armes de la lumière ». Il s’agit bien de changer des choses de nos vies, de se débarrasser des miasmes de l’égoïsme et de la mesquinerie, pour que par le partage et l’engagement, nous puissions faire briller, là où nous sommes, la lumière qui nous guide et vivre ainsi aux dimensions du cœur de Dieu.

Oui le temps de l’Avent est un temps de réveil, un temps pour réveiller en nous la foi par la prière, l’espérance par la Parole de Dieu, la charité par le partage. Ne laissons pas la douce quiétude des rêves nous détourner de l’œuvre pour laquelle le Seigneur nous a choisis, mais préparons-nous à la plénitude de la rencontre que nous célébrerons au jour de Noël.

Que le Vierge Marie, Avocate des Toulonnais, nous aide à entendre cette parole et à la mettre en pratique. Elle qui est l’Etoile du Matin qu’elle nous apprenne à nous tourner vers la Lumière du monde. Elle qui est la Vierge de l’Espérance, qu’elle nous rende attentifs à la Promesse de la vie éternelle. Elle qui est la Mère du bel amour, qu’elle nous accompagne au long des jours pour que jaillisse en nous la source d’eau vive dès maintenant et pour les siècles des siècles.

Publié le 30 novembre 2025

Père Charles Mallard-C’est l’heure de se réveiller

homélie 2

C’est l’heure de se réveiller

30 Novembre 2025

1° dimanche de l’Avent – année A

Is 2,1-5 ; Ps 121 ; Rm 13,11-14 ; Mt 24,37-44

L’année liturgique a quelque chose d’un peu mystérieux, d’un peu caché. Elle n’est pas comme l’année scolaire qui reprend par la reprise des activités courantes après un temps de vacances. Elle n’est pas non plus comme l’année civile qui recommence avec les rétrospectives et les prévisions, rythmée par les vœux, les lendemains de réveillon et les changements de calendrier. Non, l’année liturgique recommence sans bruit, sans tambour ni trompettes … et même plutôt avec une certaine d’austérité de la célébration dominicale.

L’année liturgique commence discrètement, avec juste une invitation pressante mais délicate de la Parole de Dieu : « C’est le moment, l’heure est venue de sortir de votre sommeil » disait saint Paul. Le temps de l’Avent, c’est un peu comme le début de la journée, aussi peu glamour qu’un réveil, mais tout autant indispensable. Ainsi, nous avons quatre semaines pour réveiller notre vie spirituelle et nous préparer à la venue du Seigneur.

C’est le moment, l’heure est venue de sortir de la torpeur des routines et des habitudes pour réveiller notre foi. C’est le moment d’ouvrir les yeux pour marcher à la lumière du Seigneur, comme invitait l’oracle d’Isaïe. Réveiller notre foi, c’est être attentif à la présence de Dieu qui ne s’impose pas si on ne la regarde pas. « On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux » disait le renard au petit prince. Le temps de l’Avent est celui où l’on s’efforce de regarder l’essentiel avec les yeux de la foi, éclairés par la lumière du Christ. C’est pourquoi il est important pendant ce temps, de ne pas se laisser étourdir par les scintillements de la fête, mais de plonger plus résolument dans la prière. Dans le brouhaha de la vie, le silence de la prière nous réveille pour que nous puissions entendre le murmure de la brise légère où Dieu nous attend.

C’est le moment, l’heure est venue aussi de réveiller l’espérance assoupie par la monotonie du temps qui passe. Même si cette année jubilaire nous a rappelé l’importance de l’espérance, il ne faudrait que cela reste une idée qui s’estompe dans la nuit de l’hiver. C’est le moment d’ouvrir les yeux sur la venue du Seigneur pour éviter de nous laisser surprendre. Comme au temps de Noé, l’un est pris et l’autre laissé, tous les deux faisaient la même chose, mais l’un était prêt, l’autre ne l’était pas. Et ce qui nous prépare, qui réveille notre attente, c’est le rappel des promesses. Le temps de l’Avent est celui où l’on s’attache un peu plus et un peu mieux à la Parole de Dieu, cette parole qui nous prépare à la vie éternelle. Prenons les moyens de goûter la Parole, en lui consacrant un peu plus de temps, pour lire ou relire un livre de la Bible, pour méditer l’évangile ou la lecture de la messe du jour.

C’est le moment, l’heure est venue encore de secouer la somnolence de la charité, de réveiller notre cœur pour qu’il brûle de ce feu que rien ne peut éteindre. Certes les fêtes et leur cortège de cadeaux ne risquent pas de nous faire oublier ceux que nous aimons, mais le danger est grand de délaisser ceux que nous n’aimons pas assez. Le temps de l’Avent est aussi un temps de conversion où nous nous efforçons de revêtir le Seigneur Jésus Christ. « Rejetant les œuvres des ténèbres, revêtons-nous des armes de la lumière ». Il s’agit bien de changer des choses de nos vies, de se débarrasser des miasmes de l’égoïsme et de la mesquinerie, pour que par le partage et l’engagement, nous puissions faire briller, là où nous sommes, la lumière qui nous guide et vivre ainsi aux dimensions du cœur de Dieu.

Oui le temps de l’Avent est un temps de réveil, un temps pour réveiller en nous la foi par la prière, l’espérance par la Parole de Dieu, la charité par le partage. Ne laissons pas la douce quiétude des rêves nous détourner de l’œuvre pour laquelle le Seigneur nous a choisis, mais préparons-nous à la plénitude de la rencontre que nous célébrerons au jour de Noël.

Que le Vierge Marie, Avocate des Toulonnais, nous aide à entendre cette parole et à la mettre en pratique. Elle qui est l’Etoile du Matin qu’elle nous apprenne à nous tourner vers la Lumière du monde. Elle qui est la Vierge de l’Espérance, qu’elle nous rende attentifs à la Promesse de la vie éternelle. Elle qui est la Mère du bel amour, qu’elle nous accompagne au long des jours pour que jaillisse en nous la source d’eau vive dès maintenant et pour les siècles des siècles.

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Publié le 30 novembre 2025