PÚre Charles Mallard-Jésus ou Emmanuel ?
Jésus ou Emmanuel ?
4°Dimanche de l’avent – AnnĂ©e A
Is 7, 10-16Â ; Ps 23 (24)Â ; Rm 1,1-7Â ; Mt 1,18-24
A lâapproche de NoĂ«l, les textes nous proposent de nous souvenir de lâannonce Ă Joseph. Sans doute moins connu que le rĂ©cit de lâannonciation que lâon trouve dans lâĂ©vangile de saint Luc, lâhistoire reste la mĂȘme â au moins dans ses grandes lignes. En tous cas, elle confirme la conception virginale de JĂ©sus. Il y a pourtant un dĂ©tail qui me chagrine toujours Ă lâĂ©coute de ce texte : pourquoi lâange demande-t-il Ă Joseph de nommer lâenfant « JĂ©sus » alors que lâĂ©vangĂ©liste conclut en disant quâon lâappellera « Emmanuel » ?
Vous me direz que je fais du mauvais esprit âŠÂ je me suis posĂ© la question. Vous remarquerez que le nom dâusage peut ĂȘtre diffĂ©rent de celui de naissance ⊠mais je ne crois pas quâon nâait jamais appelĂ© le Seigneur « Emmanuel » durant sa vie terrestre ! Vous me reprocherez de pinailler et dâaccorder trop dâimportance Ă un dĂ©tail ⊠je veux bien lâentendre. Vous soulignerez que « Dieu sauve » nâest pas contradictoire avec « Dieu est avec nous » ⊠câest vrai, et câest justement sur ce point que je vous propose de mĂ©diter aujourdâhui.
Que Dieu nous sauve en Ă©tant avec nous est dĂ©jĂ une indication sur la mission de JĂ©sus et sur le type de sauveur quâil sera. Parce quâon nâest pas toujours sauvĂ© en Ă©tant rejoint. Par exemple une grĂące prĂ©sidentielle ne suppose pas spĂ©cialement de rencontre entre le prĂ©sident et le gracié ! On recommande aussi, en bateau, de ne pas se mettre Ă lâeau pour aller chercher celui qui est tombĂ© ⊠sinon ça risque de faire deux noyĂ©s au lieu dâun ! Celui qui sauve en allant rejoindre celui quâil sauve dans sa situation de pĂ©ril, câest le sauveur qui prend un risque, câest un salut qui passe par un sacrifice. Que JĂ©sus soit Emmanuel est ainsi une maniĂšre de nous faire pressentir le mystĂšre de PĂąques !
Mais, pour nous qui prĂ©parons la naissance de lâenfant, que signifient ces deux noms ? Le nom de JĂ©sus nous rappelle que nous attendons un sauveur. Et câest dĂ©jĂ une question : attendons-nous vraiment un sauveur ? Est-ce que nous nâentendons pas nous dĂ©brouiller par nous-mĂȘmes ? Est-ce que nous acceptons de reconnaĂźtre que tout nâest pas parfait dans notre vie, et que nous avons besoin dâaide ? Se prĂ©parer Ă NoĂ«l, câest dĂ©jĂ creuser en nous le dĂ©sir du salut, câest reconnaĂźtre nos manques et nos faiblesses, câest accepter de sâen remettre au Seigneur, de ne pas tout maĂźtriser mais dâĂȘtre aidĂ©s. Il est peut-ĂȘtre humainement sage de se rĂ©signer Ă ce qui nous Ă©chappe, mais attendre un sauveur nous autorise Ă espĂ©rer, Ă dĂ©sirer ĂȘtre plus que ce que nous sommes. Et, puisque JĂ©sus est Emmanuel, le salut est prĂ©sence. Donc nous nâattendons pas le PĂšre NoĂ«l ou le GĂ©nie de la lampe ou je ne sais quelle bonne fĂ©e de je ne sais quel conte âŠÂ ce que nous attendons câest ce qui nous rapproche de Dieu : câest la paix plus que la tranquillitĂ©, lâamour plus que le plaisir, la force plus que le pouvoir, le conseil plus que le savoir.
Le nom dâEmmanuel nous rappelle ainsi que nous attendons une prĂ©sence. Et câest une autre question : Ă quoi nous sommes-nous prĂ©parĂ©s pour NoĂ«l : Ă des activitĂ©s ou Ă une rencontre ? Qui est Dieu pour nous : une idĂ©e ou une personne ? Je sais bien que le Seigneur nous a promis quâil serait avec nous tous les jours jusquâĂ la fin des temps âŠÂ donc Ă proprement parler, il est dĂ©jĂ avec nous. Mais se prĂ©parer Ă NoĂ«l, câest justement se rappeler cette prĂ©sence tellement constante quâon risque de lâoublier ! Le temps de lâAvent est autant un temps dâattente quâun temps dâattention. Combien de fois, dans notre journĂ©e ou dans notre semaine avons-nous ignorĂ© la prĂ©sence du Seigneur avec nous ! Or lâEmmanuel est JĂ©sus, la prĂ©sence est salut. Si Dieu est avec nous, câest pour nous sauver, pas pour nous inspecter, ni pour nous surveiller ou pour nous observer ! La prĂ©sence de Dieu est lâexpression de son intĂ©rĂȘt pour nous, de sa sollicitude ⊠de son amour. Savons nous rĂ©pondre Ă cet amour ? Il est triste de ne pas ĂȘtre aimĂ©, mais il est encore plus triste de ne pas aimer. Si nous ouvrons les yeux pour dĂ©couvrir combien nous sommes aimĂ©s, il sera plus facile dâouvrir nos cĆurs pour aimer.
Alors, laissons-nous Ă©tonner par les deux noms qui sont donnĂ©s Ă lâenfant qui va naĂźtre dans la nuit de BethlĂ©em : ils nous disent que Dieu est avec nous et quâil nous sauve, et cela nous dĂ©voile le mystĂšre de PĂąques, et cela nous invite Ă creuser nos attentes en direction du Seigneur comme Ă nous prĂ©parer Ă la rencontre de celui qui nous aime.
Que la Vierge Marie, Avocate des Toulonnais, nous aide Ă entendre cette parole et Ă la mettre en pratique. Arche de la Nouvelle Alliance, quâelle fortifie notre foi pour que nous puissions mieux contempler le mystĂšre que nous allons cĂ©lĂ©brer : Dieu se fait homme pour que lâhomme devienne dieu. Porte du Ciel, quâelle soutienne notre espĂ©rance pour que nous ouvrions en grand les portes de nos vies aux grĂąces que le Seigneur nous propose. MĂšre du Bel Amour, quâelle nous entraine dans la charitĂ© pour que nous demeurions en Dieu comme il demeure en nous, dĂšs maintenant et pour les siĂšcles des siĂšcles.
Publié le 21 décembre 2025
PÚre Charles Mallard-Jésus ou Emmanuel ?
Jésus ou Emmanuel ?
4°Dimanche de l’avent – AnnĂ©e A
Is 7, 10-16Â ; Ps 23 (24)Â ; Rm 1,1-7Â ; Mt 1,18-24
A lâapproche de NoĂ«l, les textes nous proposent de nous souvenir de lâannonce Ă Joseph. Sans doute moins connu que le rĂ©cit de lâannonciation que lâon trouve dans lâĂ©vangile de saint Luc, lâhistoire reste la mĂȘme â au moins dans ses grandes lignes. En tous cas, elle confirme la conception virginale de JĂ©sus. Il y a pourtant un dĂ©tail qui me chagrine toujours Ă lâĂ©coute de ce texte : pourquoi lâange demande-t-il Ă Joseph de nommer lâenfant « JĂ©sus » alors que lâĂ©vangĂ©liste conclut en disant quâon lâappellera « Emmanuel » ?
Vous me direz que je fais du mauvais esprit âŠÂ je me suis posĂ© la question. Vous remarquerez que le nom dâusage peut ĂȘtre diffĂ©rent de celui de naissance ⊠mais je ne crois pas quâon nâait jamais appelĂ© le Seigneur « Emmanuel » durant sa vie terrestre ! Vous me reprocherez de pinailler et dâaccorder trop dâimportance Ă un dĂ©tail ⊠je veux bien lâentendre. Vous soulignerez que « Dieu sauve » nâest pas contradictoire avec « Dieu est avec nous » ⊠câest vrai, et câest justement sur ce point que je vous propose de mĂ©diter aujourdâhui.
Que Dieu nous sauve en Ă©tant avec nous est dĂ©jĂ une indication sur la mission de JĂ©sus et sur le type de sauveur quâil sera. Parce quâon nâest pas toujours sauvĂ© en Ă©tant rejoint. Par exemple une grĂące prĂ©sidentielle ne suppose pas spĂ©cialement de rencontre entre le prĂ©sident et le gracié ! On recommande aussi, en bateau, de ne pas se mettre Ă lâeau pour aller chercher celui qui est tombĂ© ⊠sinon ça risque de faire deux noyĂ©s au lieu dâun ! Celui qui sauve en allant rejoindre celui quâil sauve dans sa situation de pĂ©ril, câest le sauveur qui prend un risque, câest un salut qui passe par un sacrifice. Que JĂ©sus soit Emmanuel est ainsi une maniĂšre de nous faire pressentir le mystĂšre de PĂąques !
Mais, pour nous qui prĂ©parons la naissance de lâenfant, que signifient ces deux noms ? Le nom de JĂ©sus nous rappelle que nous attendons un sauveur. Et câest dĂ©jĂ une question : attendons-nous vraiment un sauveur ? Est-ce que nous nâentendons pas nous dĂ©brouiller par nous-mĂȘmes ? Est-ce que nous acceptons de reconnaĂźtre que tout nâest pas parfait dans notre vie, et que nous avons besoin dâaide ? Se prĂ©parer Ă NoĂ«l, câest dĂ©jĂ creuser en nous le dĂ©sir du salut, câest reconnaĂźtre nos manques et nos faiblesses, câest accepter de sâen remettre au Seigneur, de ne pas tout maĂźtriser mais dâĂȘtre aidĂ©s. Il est peut-ĂȘtre humainement sage de se rĂ©signer Ă ce qui nous Ă©chappe, mais attendre un sauveur nous autorise Ă espĂ©rer, Ă dĂ©sirer ĂȘtre plus que ce que nous sommes. Et, puisque JĂ©sus est Emmanuel, le salut est prĂ©sence. Donc nous nâattendons pas le PĂšre NoĂ«l ou le GĂ©nie de la lampe ou je ne sais quelle bonne fĂ©e de je ne sais quel conte âŠÂ ce que nous attendons câest ce qui nous rapproche de Dieu : câest la paix plus que la tranquillitĂ©, lâamour plus que le plaisir, la force plus que le pouvoir, le conseil plus que le savoir.
Le nom dâEmmanuel nous rappelle ainsi que nous attendons une prĂ©sence. Et câest une autre question : Ă quoi nous sommes-nous prĂ©parĂ©s pour NoĂ«l : Ă des activitĂ©s ou Ă une rencontre ? Qui est Dieu pour nous : une idĂ©e ou une personne ? Je sais bien que le Seigneur nous a promis quâil serait avec nous tous les jours jusquâĂ la fin des temps âŠÂ donc Ă proprement parler, il est dĂ©jĂ avec nous. Mais se prĂ©parer Ă NoĂ«l, câest justement se rappeler cette prĂ©sence tellement constante quâon risque de lâoublier ! Le temps de lâAvent est autant un temps dâattente quâun temps dâattention. Combien de fois, dans notre journĂ©e ou dans notre semaine avons-nous ignorĂ© la prĂ©sence du Seigneur avec nous ! Or lâEmmanuel est JĂ©sus, la prĂ©sence est salut. Si Dieu est avec nous, câest pour nous sauver, pas pour nous inspecter, ni pour nous surveiller ou pour nous observer ! La prĂ©sence de Dieu est lâexpression de son intĂ©rĂȘt pour nous, de sa sollicitude ⊠de son amour. Savons nous rĂ©pondre Ă cet amour ? Il est triste de ne pas ĂȘtre aimĂ©, mais il est encore plus triste de ne pas aimer. Si nous ouvrons les yeux pour dĂ©couvrir combien nous sommes aimĂ©s, il sera plus facile dâouvrir nos cĆurs pour aimer.
Alors, laissons-nous Ă©tonner par les deux noms qui sont donnĂ©s Ă lâenfant qui va naĂźtre dans la nuit de BethlĂ©em : ils nous disent que Dieu est avec nous et quâil nous sauve, et cela nous dĂ©voile le mystĂšre de PĂąques, et cela nous invite Ă creuser nos attentes en direction du Seigneur comme Ă nous prĂ©parer Ă la rencontre de celui qui nous aime.
Que la Vierge Marie, Avocate des Toulonnais, nous aide Ă entendre cette parole et Ă la mettre en pratique. Arche de la Nouvelle Alliance, quâelle fortifie notre foi pour que nous puissions mieux contempler le mystĂšre que nous allons cĂ©lĂ©brer : Dieu se fait homme pour que lâhomme devienne dieu. Porte du Ciel, quâelle soutienne notre espĂ©rance pour que nous ouvrions en grand les portes de nos vies aux grĂąces que le Seigneur nous propose. MĂšre du Bel Amour, quâelle nous entraine dans la charitĂ© pour que nous demeurions en Dieu comme il demeure en nous, dĂšs maintenant et pour les siĂšcles des siĂšcles.
Publié le 21 décembre 2025
PÚre Charles Mallard-Jésus ou Emmanuel ?
Jésus ou Emmanuel ?
4°Dimanche de l’avent – AnnĂ©e A
Is 7, 10-16Â ; Ps 23 (24)Â ; Rm 1,1-7Â ; Mt 1,18-24
A lâapproche de NoĂ«l, les textes nous proposent de nous souvenir de lâannonce Ă Joseph. Sans doute moins connu que le rĂ©cit de lâannonciation que lâon trouve dans lâĂ©vangile de saint Luc, lâhistoire reste la mĂȘme â au moins dans ses grandes lignes. En tous cas, elle confirme la conception virginale de JĂ©sus. Il y a pourtant un dĂ©tail qui me chagrine toujours Ă lâĂ©coute de ce texte : pourquoi lâange demande-t-il Ă Joseph de nommer lâenfant « JĂ©sus » alors que lâĂ©vangĂ©liste conclut en disant quâon lâappellera « Emmanuel » ?
Vous me direz que je fais du mauvais esprit âŠÂ je me suis posĂ© la question. Vous remarquerez que le nom dâusage peut ĂȘtre diffĂ©rent de celui de naissance ⊠mais je ne crois pas quâon nâait jamais appelĂ© le Seigneur « Emmanuel » durant sa vie terrestre ! Vous me reprocherez de pinailler et dâaccorder trop dâimportance Ă un dĂ©tail ⊠je veux bien lâentendre. Vous soulignerez que « Dieu sauve » nâest pas contradictoire avec « Dieu est avec nous » ⊠câest vrai, et câest justement sur ce point que je vous propose de mĂ©diter aujourdâhui.
Que Dieu nous sauve en Ă©tant avec nous est dĂ©jĂ une indication sur la mission de JĂ©sus et sur le type de sauveur quâil sera. Parce quâon nâest pas toujours sauvĂ© en Ă©tant rejoint. Par exemple une grĂące prĂ©sidentielle ne suppose pas spĂ©cialement de rencontre entre le prĂ©sident et le gracié ! On recommande aussi, en bateau, de ne pas se mettre Ă lâeau pour aller chercher celui qui est tombĂ© ⊠sinon ça risque de faire deux noyĂ©s au lieu dâun ! Celui qui sauve en allant rejoindre celui quâil sauve dans sa situation de pĂ©ril, câest le sauveur qui prend un risque, câest un salut qui passe par un sacrifice. Que JĂ©sus soit Emmanuel est ainsi une maniĂšre de nous faire pressentir le mystĂšre de PĂąques !
Mais, pour nous qui prĂ©parons la naissance de lâenfant, que signifient ces deux noms ? Le nom de JĂ©sus nous rappelle que nous attendons un sauveur. Et câest dĂ©jĂ une question : attendons-nous vraiment un sauveur ? Est-ce que nous nâentendons pas nous dĂ©brouiller par nous-mĂȘmes ? Est-ce que nous acceptons de reconnaĂźtre que tout nâest pas parfait dans notre vie, et que nous avons besoin dâaide ? Se prĂ©parer Ă NoĂ«l, câest dĂ©jĂ creuser en nous le dĂ©sir du salut, câest reconnaĂźtre nos manques et nos faiblesses, câest accepter de sâen remettre au Seigneur, de ne pas tout maĂźtriser mais dâĂȘtre aidĂ©s. Il est peut-ĂȘtre humainement sage de se rĂ©signer Ă ce qui nous Ă©chappe, mais attendre un sauveur nous autorise Ă espĂ©rer, Ă dĂ©sirer ĂȘtre plus que ce que nous sommes. Et, puisque JĂ©sus est Emmanuel, le salut est prĂ©sence. Donc nous nâattendons pas le PĂšre NoĂ«l ou le GĂ©nie de la lampe ou je ne sais quelle bonne fĂ©e de je ne sais quel conte âŠÂ ce que nous attendons câest ce qui nous rapproche de Dieu : câest la paix plus que la tranquillitĂ©, lâamour plus que le plaisir, la force plus que le pouvoir, le conseil plus que le savoir.
Le nom dâEmmanuel nous rappelle ainsi que nous attendons une prĂ©sence. Et câest une autre question : Ă quoi nous sommes-nous prĂ©parĂ©s pour NoĂ«l : Ă des activitĂ©s ou Ă une rencontre ? Qui est Dieu pour nous : une idĂ©e ou une personne ? Je sais bien que le Seigneur nous a promis quâil serait avec nous tous les jours jusquâĂ la fin des temps âŠÂ donc Ă proprement parler, il est dĂ©jĂ avec nous. Mais se prĂ©parer Ă NoĂ«l, câest justement se rappeler cette prĂ©sence tellement constante quâon risque de lâoublier ! Le temps de lâAvent est autant un temps dâattente quâun temps dâattention. Combien de fois, dans notre journĂ©e ou dans notre semaine avons-nous ignorĂ© la prĂ©sence du Seigneur avec nous ! Or lâEmmanuel est JĂ©sus, la prĂ©sence est salut. Si Dieu est avec nous, câest pour nous sauver, pas pour nous inspecter, ni pour nous surveiller ou pour nous observer ! La prĂ©sence de Dieu est lâexpression de son intĂ©rĂȘt pour nous, de sa sollicitude ⊠de son amour. Savons nous rĂ©pondre Ă cet amour ? Il est triste de ne pas ĂȘtre aimĂ©, mais il est encore plus triste de ne pas aimer. Si nous ouvrons les yeux pour dĂ©couvrir combien nous sommes aimĂ©s, il sera plus facile dâouvrir nos cĆurs pour aimer.
Alors, laissons-nous Ă©tonner par les deux noms qui sont donnĂ©s Ă lâenfant qui va naĂźtre dans la nuit de BethlĂ©em : ils nous disent que Dieu est avec nous et quâil nous sauve, et cela nous dĂ©voile le mystĂšre de PĂąques, et cela nous invite Ă creuser nos attentes en direction du Seigneur comme Ă nous prĂ©parer Ă la rencontre de celui qui nous aime.
Que la Vierge Marie, Avocate des Toulonnais, nous aide Ă entendre cette parole et Ă la mettre en pratique. Arche de la Nouvelle Alliance, quâelle fortifie notre foi pour que nous puissions mieux contempler le mystĂšre que nous allons cĂ©lĂ©brer : Dieu se fait homme pour que lâhomme devienne dieu. Porte du Ciel, quâelle soutienne notre espĂ©rance pour que nous ouvrions en grand les portes de nos vies aux grĂąces que le Seigneur nous propose. MĂšre du Bel Amour, quâelle nous entraine dans la charitĂ© pour que nous demeurions en Dieu comme il demeure en nous, dĂšs maintenant et pour les siĂšcles des siĂšcles.
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Publié le 21 décembre 2025