Père Charles Mallard-Persévérer
Persévérer
33° Dimanche du Temps Ordinaire – Année C
Ml 3, 19-20a ; Ps 97 (98) ; 2 Th 3,7-12 ; Lc 21, 5-19
A l’approche de la fin de l’année liturgique, les textes qui nous sont proposés évoquent la fin des temps. Ce ne sont pas forcément les passages bibliques les plus agréables à entendre, mais puisque le Seigneur a voulu nous en parler, il faut bien les écouter ! Or l’évangile de ce jour mérite une attention particulière, pour le lire jusqu’au bout et ne pas s’arrêter aux annonces spectaculaires de catastrophes et de persécutions qu’il contient. La morale d’une histoire n’est-elle pas dans sa conclusion ? De la même manière le conseil principal que donne Jésus, c’est la dernière phrase du texte : « c’est par votre persévérance que vous garderez votre vie ». C’est bien de persévérance dont il est question.
La persévérance est d’abord une constance, un choix assumé et renouvelé autant qu’il est nécessaire. Jésus évoque les prophètes de malheur, ceux qui se prétendent providentiels. Tout au long de l’histoire on a vu des gens annoncer le pire pour qu’on les suive. En général ils se présentent comme les sauveurs de l’église ou les sauveurs du monde. Mais il n’y a qu’un seul Sauveur, c’est le Christ, et aucun d’eux n’est le Christ ! Pour éviter de s’égarer, de papillonner d’apparitions diverses en prophètes douteux, de théories définitives en pratiques magiques, il faut persévérer dans le choix que nous avons fait à notre baptême de suivre le Christ, et lui seul. Et la seule parole fiable et digne de confiance c’est sa parole. Dans un monde qui se disperse et où il paraît plus important de multiplier les expériences que d’en conduire une jusqu’au bout, il est important de persévérer dans nos choix, de délaisser le scintillement des modes successives pour nous fixer sur la lumière de la Parole de Dieu. Pour reprendre l’image du prophète Malachie il vaut mieux éviter de faire confiance à la paille que le temps disperse, et s’attacher au Soleil de justice.
La persévérance est aussi une force, c’est elle qui permet que l’effort porte du fruit au lieu de se décourager à la première difficulté. Quand Jésus évoque les guerres et les catastrophes, il prévient « ce ne sera pas aussitôt la fin ». Non pas pour nous écraser dans une surenchère de malheurs, mais pour inviter à persévérer dans l’effort. De tout temps la foi a dû surmonter des épreuves, ne pas se laisser décourager par les difficultés, ne pas se laisser intimider par les oppositions. L’effort est un obstacle à dépasser, non pas à fuir. Et Jésus nous a promis de l’aide : son amour nous accompagne, son esprit nous inspire et nous guide. La force de la persévérance ne peut pas s’appuyer sur notre seule volonté, ou sur l’enthousiasme d’un moment, elle se reçoit de l’Esprit Saint à la mesure de notre disponibilité.
La persévérance est encore une fidélité au long du temps. Elle se joue dans la durée sans se laisser fatiguer par la lassitude ou affaiblir par l’usure des ans. Elle n’est pas non plus l’inaction d’une attente passive. La lettre de saint Paul aux Thessaloniciens nous montre que c’était la tentation d’un certain nombre de chrétiens qui se laissaient vivre, « affairés sans rien faire ». Alors forcément, ils reportaient sur la charité des autres la charge de leur subsistance ! Mais on ne peut pas vivre par procuration Le mystère de Pâques nous invite à aller jusqu’au bout. C’est à la mesure de notre existence que la vie éternelle jaillit de la mort. On ne peut pas entrer dans la résurrection si l’on s’arrête en chemin.
« C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie », par cette parole, le Seigneur nous encourage à persévérer. Persévérer dans le choix pour ne pas se disperser, persévérer dans l’effort pour ne pas se décourager, persévérer dans la durée pour aller jusqu’au bout. Il ne s’agit pas de s’entêter dans des idées, mais de s’appuyer sur la Parole de Dieu, de se laisser guider par l’Esprit Saint, de plonger dans le Mystère de Pâques.
Que la Vierge Marie, Avocate des Toulonnais, nous aide à entendre cette parole pour la mettre en pratique. Trône de la Sagesse qu’elle nous apprenne à nous enraciner dans la Parole de Dieu. Tour de David qu’elle nous rende dociles à l’Esprit de conseil et de force. Porte du Ciel qu’elle nous entraîne dans le souffle de la Résurrection pour que, par la persévérance, nous obtenions la vie qui nous est promise, dès maintenant et pour les siècles des siècles.
Publié le 19 octobre 2025
Père Charles Mallard-Persévérer
Persévérer
33° Dimanche du Temps Ordinaire – Année C
Ml 3, 19-20a ; Ps 97 (98) ; 2 Th 3,7-12 ; Lc 21, 5-19
A l’approche de la fin de l’année liturgique, les textes qui nous sont proposés évoquent la fin des temps. Ce ne sont pas forcément les passages bibliques les plus agréables à entendre, mais puisque le Seigneur a voulu nous en parler, il faut bien les écouter ! Or l’évangile de ce jour mérite une attention particulière, pour le lire jusqu’au bout et ne pas s’arrêter aux annonces spectaculaires de catastrophes et de persécutions qu’il contient. La morale d’une histoire n’est-elle pas dans sa conclusion ? De la même manière le conseil principal que donne Jésus, c’est la dernière phrase du texte : « c’est par votre persévérance que vous garderez votre vie ». C’est bien de persévérance dont il est question.
La persévérance est d’abord une constance, un choix assumé et renouvelé autant qu’il est nécessaire. Jésus évoque les prophètes de malheur, ceux qui se prétendent providentiels. Tout au long de l’histoire on a vu des gens annoncer le pire pour qu’on les suive. En général ils se présentent comme les sauveurs de l’église ou les sauveurs du monde. Mais il n’y a qu’un seul Sauveur, c’est le Christ, et aucun d’eux n’est le Christ ! Pour éviter de s’égarer, de papillonner d’apparitions diverses en prophètes douteux, de théories définitives en pratiques magiques, il faut persévérer dans le choix que nous avons fait à notre baptême de suivre le Christ, et lui seul. Et la seule parole fiable et digne de confiance c’est sa parole. Dans un monde qui se disperse et où il paraît plus important de multiplier les expériences que d’en conduire une jusqu’au bout, il est important de persévérer dans nos choix, de délaisser le scintillement des modes successives pour nous fixer sur la lumière de la Parole de Dieu. Pour reprendre l’image du prophète Malachie il vaut mieux éviter de faire confiance à la paille que le temps disperse, et s’attacher au Soleil de justice.
La persévérance est aussi une force, c’est elle qui permet que l’effort porte du fruit au lieu de se décourager à la première difficulté. Quand Jésus évoque les guerres et les catastrophes, il prévient « ce ne sera pas aussitôt la fin ». Non pas pour nous écraser dans une surenchère de malheurs, mais pour inviter à persévérer dans l’effort. De tout temps la foi a dû surmonter des épreuves, ne pas se laisser décourager par les difficultés, ne pas se laisser intimider par les oppositions. L’effort est un obstacle à dépasser, non pas à fuir. Et Jésus nous a promis de l’aide : son amour nous accompagne, son esprit nous inspire et nous guide. La force de la persévérance ne peut pas s’appuyer sur notre seule volonté, ou sur l’enthousiasme d’un moment, elle se reçoit de l’Esprit Saint à la mesure de notre disponibilité.
La persévérance est encore une fidélité au long du temps. Elle se joue dans la durée sans se laisser fatiguer par la lassitude ou affaiblir par l’usure des ans. Elle n’est pas non plus l’inaction d’une attente passive. La lettre de saint Paul aux Thessaloniciens nous montre que c’était la tentation d’un certain nombre de chrétiens qui se laissaient vivre, « affairés sans rien faire ». Alors forcément, ils reportaient sur la charité des autres la charge de leur subsistance ! Mais on ne peut pas vivre par procuration Le mystère de Pâques nous invite à aller jusqu’au bout. C’est à la mesure de notre existence que la vie éternelle jaillit de la mort. On ne peut pas entrer dans la résurrection si l’on s’arrête en chemin.
« C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie », par cette parole, le Seigneur nous encourage à persévérer. Persévérer dans le choix pour ne pas se disperser, persévérer dans l’effort pour ne pas se décourager, persévérer dans la durée pour aller jusqu’au bout. Il ne s’agit pas de s’entêter dans des idées, mais de s’appuyer sur la Parole de Dieu, de se laisser guider par l’Esprit Saint, de plonger dans le Mystère de Pâques.
Que la Vierge Marie, Avocate des Toulonnais, nous aide à entendre cette parole pour la mettre en pratique. Trône de la Sagesse qu’elle nous apprenne à nous enraciner dans la Parole de Dieu. Tour de David qu’elle nous rende dociles à l’Esprit de conseil et de force. Porte du Ciel qu’elle nous entraîne dans le souffle de la Résurrection pour que, par la persévérance, nous obtenions la vie qui nous est promise, dès maintenant et pour les siècles des siècles.
Publié le 19 octobre 2025
Père Charles Mallard-Persévérer
Persévérer
33° Dimanche du Temps Ordinaire – Année C
Ml 3, 19-20a ; Ps 97 (98) ; 2 Th 3,7-12 ; Lc 21, 5-19
A l’approche de la fin de l’année liturgique, les textes qui nous sont proposés évoquent la fin des temps. Ce ne sont pas forcément les passages bibliques les plus agréables à entendre, mais puisque le Seigneur a voulu nous en parler, il faut bien les écouter ! Or l’évangile de ce jour mérite une attention particulière, pour le lire jusqu’au bout et ne pas s’arrêter aux annonces spectaculaires de catastrophes et de persécutions qu’il contient. La morale d’une histoire n’est-elle pas dans sa conclusion ? De la même manière le conseil principal que donne Jésus, c’est la dernière phrase du texte : « c’est par votre persévérance que vous garderez votre vie ». C’est bien de persévérance dont il est question.
La persévérance est d’abord une constance, un choix assumé et renouvelé autant qu’il est nécessaire. Jésus évoque les prophètes de malheur, ceux qui se prétendent providentiels. Tout au long de l’histoire on a vu des gens annoncer le pire pour qu’on les suive. En général ils se présentent comme les sauveurs de l’église ou les sauveurs du monde. Mais il n’y a qu’un seul Sauveur, c’est le Christ, et aucun d’eux n’est le Christ ! Pour éviter de s’égarer, de papillonner d’apparitions diverses en prophètes douteux, de théories définitives en pratiques magiques, il faut persévérer dans le choix que nous avons fait à notre baptême de suivre le Christ, et lui seul. Et la seule parole fiable et digne de confiance c’est sa parole. Dans un monde qui se disperse et où il paraît plus important de multiplier les expériences que d’en conduire une jusqu’au bout, il est important de persévérer dans nos choix, de délaisser le scintillement des modes successives pour nous fixer sur la lumière de la Parole de Dieu. Pour reprendre l’image du prophète Malachie il vaut mieux éviter de faire confiance à la paille que le temps disperse, et s’attacher au Soleil de justice.
La persévérance est aussi une force, c’est elle qui permet que l’effort porte du fruit au lieu de se décourager à la première difficulté. Quand Jésus évoque les guerres et les catastrophes, il prévient « ce ne sera pas aussitôt la fin ». Non pas pour nous écraser dans une surenchère de malheurs, mais pour inviter à persévérer dans l’effort. De tout temps la foi a dû surmonter des épreuves, ne pas se laisser décourager par les difficultés, ne pas se laisser intimider par les oppositions. L’effort est un obstacle à dépasser, non pas à fuir. Et Jésus nous a promis de l’aide : son amour nous accompagne, son esprit nous inspire et nous guide. La force de la persévérance ne peut pas s’appuyer sur notre seule volonté, ou sur l’enthousiasme d’un moment, elle se reçoit de l’Esprit Saint à la mesure de notre disponibilité.
La persévérance est encore une fidélité au long du temps. Elle se joue dans la durée sans se laisser fatiguer par la lassitude ou affaiblir par l’usure des ans. Elle n’est pas non plus l’inaction d’une attente passive. La lettre de saint Paul aux Thessaloniciens nous montre que c’était la tentation d’un certain nombre de chrétiens qui se laissaient vivre, « affairés sans rien faire ». Alors forcément, ils reportaient sur la charité des autres la charge de leur subsistance ! Mais on ne peut pas vivre par procuration Le mystère de Pâques nous invite à aller jusqu’au bout. C’est à la mesure de notre existence que la vie éternelle jaillit de la mort. On ne peut pas entrer dans la résurrection si l’on s’arrête en chemin.
« C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie », par cette parole, le Seigneur nous encourage à persévérer. Persévérer dans le choix pour ne pas se disperser, persévérer dans l’effort pour ne pas se décourager, persévérer dans la durée pour aller jusqu’au bout. Il ne s’agit pas de s’entêter dans des idées, mais de s’appuyer sur la Parole de Dieu, de se laisser guider par l’Esprit Saint, de plonger dans le Mystère de Pâques.
Que la Vierge Marie, Avocate des Toulonnais, nous aide à entendre cette parole pour la mettre en pratique. Trône de la Sagesse qu’elle nous apprenne à nous enraciner dans la Parole de Dieu. Tour de David qu’elle nous rende dociles à l’Esprit de conseil et de force. Porte du Ciel qu’elle nous entraîne dans le souffle de la Résurrection pour que, par la persévérance, nous obtenions la vie qui nous est promise, dès maintenant et pour les siècles des siècles.
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Publié le 19 octobre 2025